mercredi 22 octobre 2008

Roadrip to MIAMI

I Know I Know ... you're all jealous.

Pour fall break, on voit les choses en grand même si c'est seulement 5 jours.
Forcément ça sera Miami. Floride et Caroline du Nord ne sont pas si éloignées après tout. Enfin, dans les proportions américaines ... ça reste 14 heures de voiture. Mais qu'importe ! Youhou!!!
Bien sur des milliers de photos ont été prises - forcément, il y avait une japonaise dans le lot ;).
J'ai sélectionné un échantillon acceptable ( après censure pour votre bien).

First of all, après 8h de route, arrêt à Orlando. Qu'y a t il à Orlando, Florida, me direz vous. Quoi? vous ne savez pas? Honte sur vous, C'est Disneyworld quand même. Déjà à l'entrée on sent bien que c'est Disneyworld et que apparement vu le prix ( 75 dollars, nice) c'est pas de la gnognotte.

Ensuite on entre dans le royaume Magique "where the dreams come true"selon l'affichage. Mais malgré mes pensées positives, l'argent ne m'a pas été rendu. Qu'importe, j'ai compensé avec 3 tours de space mountain. Bien sur, les gens de vingt ans sont les pires quand il s'agit de Disney. Excités comme des puces, c'était la folie des photos. Mary poppins et Winnie vous imaginez ! en personne !

Forcément, quand Stitch s'est montré, c'était la même. Je lui ai fait un "big hug". eh oui on est pas à Disneyworld pour rien.



On était 14 quand même. Vous pouvez compter ! Forcément la photo collective à l'entrée du parc était inévitable.


Autre grand moment : les oreilles de Mickey. QUI ira à Disney sans même les essayer ? impossible. On paie pas 75 dollars pour rien !



Quand à la fille d'attente de Splash Mountain, c'était pas 50 min de perdues. C'était plutôt une centaine de photo. Voici une de celles avec toutes les filles.



Oui je sais. On a la classe en toute cironstance. Que voulez vous.
Après une journée d'attractions, de photos, de shopping, de gagnage de concours de dessin ( j'ai une superbe véritable fausse bague) et autre, après la consommation des trois bagels que j'avais pris au Dining hall, je m'en suis allée pour d'autres aventures.

En chemin, où s'arrête t-on sur les autoroute américain ? Les bon vieux fast food. Et lequel en particulier ? WENDY'S. Ah ce bon vieux wendy's. Je crois qu'il y a difficilement pire. Mais ça reste dans le party spirit.


Enfin, on arrive à MIAMI, South Beach. AHHHHHHHHHHHHH nous y voici. Que dire? 3 jours de plage, jolis resto sur le bord de la plage, et danse en folie le soir.
Le temps? La Croix Valmer en plein été ( je traduit pour les non-croisiens : pleins soleil et 30 degrés). L'eau ? Un bon 27. La plage ? Pas très remplie. Le sable? Blanc Blanc Blanc. Les requins ? glaglagla. Heureusement je n'en ai point vu.
L'anglais ? inutile de le parler quand on connait l'espagnol. Bon c'est assez peu mon cas. Mais les espagnols eux en ont bien profité.



Voila, je vous ai bien fait baver. Aurélie et Laurent, je sais que vous m'enviez en plus pour cette photo prise avec la Japonaise. Niark.

Après la plage et avant d'y retourner, un endroit un peu plus frais et très sympa.

Quand au soir, gràce à nos négociateurs, on a eu des smooties gratuits. Négocier aux etats unis marche bien souvent. "Do you have special reductions for large groups of people?". Et hop c'est fait. Et hop une photo avec les-dits smoothies. Le mien : fraise banane chocolat. Avec creme chantilly. Je vous dis même pas.

Puis le dernier jour, ride pour Downtown Miami. Certains en ont profité pour trouver leur futurs costumes pour Haloween... très mignonets. Le pire c'est qu'ils vont vraiment les porter.




Retour : 14 heures de route, arrivée à 1H du matin le lundi.
Bien trop court, bien trop court.
En plus, il fait froid ici, mince!

mercredi 1 octobre 2008

OBAMA, i want you

Oui, vous n'allez pas le croire, mais ...J'ai été voir Obama en personne. Je sais, je sais, vous êtes tous très jaloux. Notre cher candidat démocrate a choisi d'aller en Caroline du Nord, Greensboro précisément, le lendemain du débat présidentiel. N'écoutant que ma ferveur militante et mon courage, j'ai donc couru à son meeting ( dans le cas précis, je me suis plutôt faite accompagner en voiture). Et ça demandait du courage, de se lever à 8h un samedi matin, croyez moi, surtout que les vendredi soir sont chargés ici.
D'abord, j'était tellement excitée par le futur spectacle qui allait s'offrir à moi que j'étais prête à crier sur tout ce qui bouge. C'est ça, l'esprit Obama :il fait être fou furieux avant même le discours.
L'Ambiance du meeting : rien à voir avec le Congrès du PS, croyez moi. La ferveur, la joie, l'espoir, l'angoisse, les 7 péchés capitaux, les cris partout, l'ambiance est folle. L'arrivée du Gourou est proche.

Mais d'abord : prions.
Oui.
Je sais.
Vous vous dites :
HEIN ????????
La même idée m'a traversé l'esprit. C'est quoi ce bazard ? ( pour être polie). Oui bah oui, apparemment ici on prie avant les meetings. Je vois très bien un petit Amen avant le discours de Ségo, ça motiverait les troupes.
Donc, avec honneur, nous avons accueilli prêtre machin chouette ( pardon mon Dieu, mais le nom a été oublié) pour un petit sermon pré-politique. C'est comme ça qu'ils calment les foulent peut être ? Les gens avait l'air de trouver ça normal. Tous on baissé la tête, et moi j'ai pris des photo du prêtre pendant qu'ils étaient en communion de pensée. Je sais, c'est mal. Mais c'était idéal, rien devant pour géner. Bon, vous excuserez le cadrage, on vise comme on peut parmi la foule.










Après la prière qui nous a bien réchauffé le coeur et l'esprit, on attend. La star se fait désirer.
On a le temps de voir que la sécurité garde un oeil sur nous et ne plaisante pas. Apparemment le scénario Luther King fait peur. Les parapluie étaient même interdits à l'entrée. Qui va utiliser un parapluie comme arme ? Je vous le demande.



ET la, il apparait dans la lumière des cieux ! AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! OBAMA est LA ! Oui vous vous en doutez, j'ai crié. J'ai hurlé. Oui j'ai été une groupie parmi des milliers de groupies. Il est beau, il est grand, il est lumineux, dans sa chemise blanche style " je suis décontract". A côté de lui, Joe Biden, le vice président, nettement moins séduisant, fait contraste.
AH ! le coup fatal, Obama lève la main pour saluer le peuple ! Chacun se sent iradié par le Divin.

Ensuite, on écoute. C'est Biden qui parle en premier. Pour le coup j'ai écouté.
Ensuite, c'est la folie. Tous prêts à défaillir, voila qu'Obama parle ! J'ai fait comme tout un chacun. J'ai hurlé. J'ai hurlé à la fin des phrases, même celle que je comprenais pas, j'ai hurlé pour dire que j'aime la nation américain, oh oui, j'ai hurlé contre la guerre en irak, j'ai hurlé quand il a fait une blague, j'ai hurlé. C'était beau, c'était grand, c'était émotionel.

Sur la photo, visez celui en chemise blanche. J'étais près, hein !


Puis, tel un rêve, il est parti. Quelle empreinte il a laissé.

The Pit Preacher

Bonjour à tous !

Ah oui je sais j'exagère, j'ai rien posté depuis un moment. Je vais vous sortir les excuses habituelles : du boulot, du boulot et du boulot. Je m'attendais à 9 mois de vacances , qu'est ce que c'est que ça?
Bon, je vais compenser aujourd'hui, et d'abord, let me introduce you to the PIT PREACHER !
C'est le bon gros choc culturel. Oui, aujourd'hui, apprenons en un peu plus sur l'Américain. L'américain est RELIGIEUX. C'est difficile de passer à côté.
Ne vous méprenez pas : les gens que j'ai rencontré ici ont tous des croyances différentes. En revanche, les vestiges de la prenante institution religieuse aux Etats Unis sont partout. Les dollars avec un beau petit " in God we trust", les affiches avec des photos de foetus pour culpabiliser les avorteuses dans le hall de l'immeuble (que j'ai taguées, j'ai ma fierté), même quand mon professeur lit la bible pour illustrer le cours, il prend une voix d'outre tombe. Bref, c'est le cas de le dire, Dieu est partout, il est donc bien transcendant ! ou est ce immanent ? Les cours de philo du lycée sont loin. Bon il est omniprésent quoi.
Bref, Qui est ce Pit Preacher ?
Vous vous promenez tranquillement en rentrant de cours, passant devant ce joli drapeau américain qui fait votre joie de vivre, et qui voyez vous, debout dans l'herbe un livre à la main, criant comme s'il voulait que le campus entier l'entende ? Un prêtre, oui c'est le mot, mais pas n'importe lequel. Celui la est une institution ici, il fait partie du folklore, il preche quand le beau temps est au rendez vous ( La foi a des limites, la pluie en fait partie). Apparemment, la cible du couroux divin aujourd'hui sont les vicieuses et viles avorteuses ... L'imagination n'est pas immense.
Bon forcément, je n'ai pas résisté : j'ai pris une photo. Vous pouvez remarquer que tout le monde se fiche littéralement de ce qu'il raconte, ce qui ne l'empèche pas d'être à fond dedans.


Il a aussi un super style notre prêtre : le jean délavé esprit ranch se marie parfaitement avec la fonction ...